Discussion:Xipe Totec
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Modification du 4 janvier
[modifier le code]Xipe-Totec, « Notre Seigneur l’Ecorché », est associé, comme Tlaloc, à la couleur rouge et à la direction orientale de l’espace. Connu sous le nom de Tlatlauhqui Tezcatlipoca, « Le Miroir rouge qui fume », il est appelé Yopi (1) et Camaxtli (2). Il s’agit d’une divinité originaire du Sud-Est du Mexique, de l’Oaxaca et du Guerrero (3) . Dieu des plantations, du printemps, de la moisson, du renouveau végétal, du pulque , de la pluie nocturne bienfaisante, des joailliers, des orfèvres, de la pénitence, du repentir, de la nouvelle lune, Youallahuana, « Celui qui boit la Nuit ». Il est la divinité du renouvellement, du retour, du recommencement, du regain, de la renaissance, de la résurrection, du réveil de la nature, des rythmes vitaux. Il est le dieu des changements de saisons et c’est lui qui rend possible l’éclosion du printemps qui ramène la vie sur la dépouille moribonde de l’hiver. Il était réputé favoriser la propagation de certaines maladies, en particulier des pathologies oculaires. Son culte, célébré lors de la grande fête dite de « l’Ecorchement des Hommes », Tlacaxipehualiztli, donnait lieu à d’impressionnantes cérémonies. Les victimes humaines qui lui étaient offertes en sacrifice, après avoir été percées de flèches afin que leur sang inonde le sol comme une pluie nourrissière, subissaient l’extraction de leur cœur encore palpitant, puis se trouvaient immédiatement soumises à un écorchement intégral. Aussitôt cette opération terminée, les prêtres de Xipe-Totec se revêtaient des peaux des victimes et exécutaient des danses sacrées durant plusieurs jours. Ce rite symbolisait le renouveau de la végétation, la force de la vie toujours plus puissante que la mort. L’enveloppe terrestre, la peau, qui figurait le stigmate de la mort, était réanimée par le prêtre qui, en la portant, lui redonnait l’apparence de la vie, expression emblématique d’une vie toujours présente sous les aspects trompeurs du vestige inanimé du corps d’un être qui fut vivant et qui continue de l’être, intégré dans la pérennité inépuisable de la chaîne de la vie.
1 Du nom Yopi, qui désignait une population précolombienne aujourd’hui disparue, vivant au sud de l’Anahuac. 2 Du nom d’une antique divinité tlaxcaltèque de la chasse. 3 Oaxaca et Guerrero, constituent, aujourd’hui, deux des Etats membres de la fédération mexicaine. 4 Boisson alcoolique obtenue par fermentation du fruit et de la sève de l’agave.
> Cet ajout ayant été fait sans aucune structure par rapport à l'article existant, il est plus dérangeant qu'autre chose. Si un jour quelqu'un désire fusionner les deux parties. Triton (d) 4 janvier 2008 à 15:26 (CET)